Y'a qu'à danser, la mer nous donne du poissonY'a qu'à danser, les femmes nous donnent des enfantsY'a qu'à danser, z'étoiles nous guident dans l'océanY'a qu'à danser et regarder passer le tempsSur une ile du PacifiqueLa nuit leur donna deux enfantsUn curieux et un sympathiqueQui écoutait passer le tempsLe premier toujours en retardL'autre debout tous les matinsLe premier apprit la guitareL'autre étudia politicienL'inspiré resto au villageY devint simple musicienLe pressé partit en voyagePour se faire oublier des siensL'a étudié dix ans l'universitéL'a étudié comment on manage les gensL'a étudié comment marche la planche à billetsL'a fait un petit coup d'Etat, monter son p'tit gouvernementY'a qu'à danser, la mer nous donne du poissonY'a qu'à danser, les femmes nous donnent des enfantsY'a qu'à danser, z'étoiles nous guident dans l'océanY'a qu'à danser et regarder passer le tempsSur une ile des tropiquesUn jour déboula les gendarmesPour nous dire d'un air tragiqueDégagez moi toutes ces cabanesFaut pas faire chier gendarmeFaut nous laisser danserFaut pas faire chier gendarmeCa c'est la plage où on est néLe gendarme il voulait rien savoirL'a appliqué le règlementIl a sorti son armeDézingué la moitié des gensY'a qu'à chanter y'a qu'à danserY'a plus personne pour danserY'a qu'à jouer y'a qu'à aimerY'a plus personne pour aimerLe fréro le musicienSachant son frère politicienAu bureau de ce dernierSe rendit d'un pas décidéLe pressé que deviens-tu?Sais tu qu'au village on nous tue?Qu'on fout le feu à nos cabanesQu'on nous empêche de vivre nusMon fréro, mon fréroComprend de par ma positionMon fréro, mon fréroJe suis chez des institutionsEt vois-tu, cher amiSi les gens savaient d'où je viensBien vois-tu, cher amiJe ne serais plus politicienC'est pourquoi cher monsieurJ'ai donné l'ordre d'évacuerSans attendre dans la nuitLes gens de l'ile ou je suis néMon fréro dit le musicienTu t'es perdu dans tes papiersToi qu'i n'a jamais su nagerTes yeux semblent s'emplir de larmesJe m'en vais laisser te noyerSur une ile du PacifiqueLa mort reprit les deux enfantsL'un heureux de sa musiqueL'autre rongé par ses tourmentsY'a qu'à danser, la mer nous donne du poissonY'a qu'à danser, les femmes nous donnent des enfantsY'a qu'à danser, z'étoiles nous guident dans l'océanY'a qu'à danser et regarder passer le tempsY'a qu'à danser, la mer nous donne du poissonY'a qu'à danser, les femmes nous donnent des enfantsY'a qu'à danser, z'étoiles nous guident dans l'océanY'a qu'à danser et regarder passer le temps
Je ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortelsPourquoi es-tu parti avant que je te l'apprenne?Le savais-tu déjà? Avais-tu deviné?Que des dieux se cachaient sous des faces avinéesMortels, mortels, nous sommes immortelsJe ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortelsAs-tu vu ces lumières, ces pourvoyeuses d'étéCes leveuses de barrières, toutes ces larmes épuiséesLes baisers reçus, savais-tu qu’ils duraient?Qu'en se mordant la bouche, le goût en revenaitMortels, mortels, nous sommes immortelsJe ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortelsAs-tu senti parfois que rien ne finissait?Et qu'on soit là ou pas quand même on y seraitEt toi qui n'es plus là c'est comme si tu étaisPlus immortel que moi, mais je te suis de prèsMortels, mortels, nous sommes immortelsJe ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortelsMortels, mortels, nous sommes immortelsJe ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortels