[ Refrain ] Nous on veut continuer à danser encoreVoir nos pensées enlacer nos corpsPasser nos vies sur une grille d’accordsOh, non non non non non nonNous on veut continuer à danser encoreVoir nos pensées enlacer nos corpsPasser nos vies sur une grille d’accords--- --- --- --- --- --- ---[ Refrain ]Nous sommes des oiseaux de passageJamais dociles ni vraiment sagesNous ne faisons pas allégeanceÀ l’aube en toutes circonstancesNous venons briser le silenceEt quand le soir à la téléMonsieur le bon roi a parléVenu annoncer la sentenceNous faisons preuve d’irrévérenceMais toujours avec élégance[ Refrain ]Auto-métro-boulot-consoAuto attestation qu’on signeAbsurdité sur ordonnanceEt malheur à celui qui penseEt malheur à celui qui danseChaque mesure autoritaireChaque relent sécuritaireVoit s’envoler notre confianceIls font preuve de tant d’insistancePour confiner notre conscience[ Refrain ]Ne soyons pas impressionnablesPar tous ces gens déraisonnablesVendeurs de peur en abondanceAngoissants, jusqu’à l’indécenceSachons les tenir à distancePour notre santé mentaleSociale et environnementaleNos sourires, notre intelligenceNe soyons pas sans résistanceLes instruments de leur démence[ Refrain ]
[...]nous ne faisons pas allégeance.À l’aube, en toutes circonstances,nous venons briser le silence.[...]
Mourad Merzouki téléscope réel et virtuel avec Pixel, un spectacle où les projections graphiques accompagnent les danseurs sur un plateau en trois dimensions. Pluies diluviennes, nuée de pixels... les images créées par Adrien Mondot et Claire Bardainne tourbillonnent avec les danseurs, modifiant les rapports du spectateur au temps et à l'espace. Un résultat féérique.Constellé de particules numériques tantôt statiques, tantôt mobiles, le paysage de Pixel est en perpétuelle transformation. Les pixels qui le forment se changent en bulles, en gouttes de pluie, qui parfois s’agglutinent pour former bloc ou se dispersent comme des éclats de verre. Les corps en orbite, ceux de la compagnie Käfig, interagissent avec la matière de cet espace chimérique, domptant et subissant tour à tour ses lois physiques.Le talent de chaque danseur rayonne au travers de l’esthétique magique des ensembles chorégraphiés, qui s’éloignent des standards du ballet, sans pour autant en mépriser la grâce. Chacun s’y exprime avec un langage corporel unique comme le break dance, la roue Cyr, les rollers ce qui met en lumière de superbes contrastes, comme le duo du danseur contemporain Ludovic Lacroix et de la contorsionniste Elodie Chan. Des performances d’une beauté désarmante qui nous plonge dans un monde énigmatique, parsemé de féerie.Spectacle capté en 2014 à l'occasion du Festival Kalypso, Créteil.
[FR] → Une chambre modeste donnant sur un vaste paysage industriel. Au loin, la mer à perte de vue. Quelques pas de danse sur un air désuet et entraînant. Un nœud papillon que l'on noue. Dans une photo encadrée, le regard brillant de celle qu'il aime. L'homme sans tête se prépare à son rendez-vous galant. Ce soir, il va déclarer son amour. Pour cela, il a décidé de s'acheter une tête.[EN] → An ordinary room overlooking a vast industrial landscape. In the distance, the ocean as far as the eye can see. With a nostalgic air, the headless man dances with lively steps. A bow tie is tied. A photograph, with a dazzling look from the one he loves. He prepares himself for the romantic rendezvous. Tonight, he will declare his love. For such an occasion, he shall buy a head.